Ascomycota - Lecanoromycetideae - Teloschistales - Teloschistaceae
 

Thalle : crustacé, non lobé au pourtour, épilithique, aréolé-squamuleux ou aréolé, de gris clair jusqu’à gris plombé ou noirâtre, olivâtre lorsqu’il est humide..

Photosymbiote : Trebouxia.

Réactions chimiques : thalle K+ violet, apothécies K+ pourpre.

Apothécies : (0,2-1,5 mm) à disque plan puis convexe, jaune orangé lorsque le thalle est gris clair et orange plus ou moins foncé lorsque le thalle est plombé ou noirâtre, jaune de cire quand il est humide, avec un rebord thallin concolore au thalle, disparaissant quelquefois à la fin et un rebord propre mince, légèrement plus clair que le disque.

Spores polariloculaires, plutôt longuement ellipsoïdales, incolores, par huit, de 9-16 × 4-8 µm avec un épaississement équatorial de (2,5)3-4(5,5) µm de longueur, à peu près égal au 1/3 de la longueur de la spore. Paraphyses ramifiées au sommet. Pycnidiospores de 4-6 × 1 µm.

Habitat : espèce saxicole, calcifuge. Sur des parois inclinées soumises à écoulements temporaires, dans des stations à atmosphère sèche, bien éclairées et même directement exposées au soleil. Au début, souvent parasites d'autres lichens (Aspicilia). Assez rare. Étages thermo- et méso-, plus rarement supra-méditerranéen ou collinéen xérothermique. Midi de la France, et Corse.

Récolte : Herb. JMS N° 2152 (leg. André Bochaton)

- Date : 15.03.98 Lieu : 07380 Pont-de-Labeaume, les Issoux à droite de la chaussée, au bord de l'Ardèche, côté montagne. Alt. : 290 m. Sur un rocher siliceux

Étymologie : Caloplaca vient du grec « calo » = beau et du grec « placa » = plaque, assiette ; peludella vient du grec « pelos » = sombre et du latin « ella » = diminutif de couleur (allusion à la couleur sombre du thalle).

Synonymes : Callopisma conglomeratum Bagl., Caloplaca amabilis Zahlbr., Caloplaca arizonica E.D. Ruldolph non H. Magn., Caloplaca conglomerata (Bagl.) Jatta, Caloplaca peregrina Samp., Caloplaca plumbeolivacea H. Magn., Lecanora peludella Nyl., Pyrenodesmia elaeodes E.D. Rudolph,

Remarques

Caloplaca atroflava est hydrophile et ne possède pas de rebord thallin, les spores plutôt largement ellipsoïdales ont un épaississement équatorial plus grand, entre le 1/3 et la 1/2 de la longueur de la spore ; on le trouve de l'étage méditerranéen à l'étage montagnard.

Caloplaca furax qui parasite des Aspicilia calcifuge est plus clair, son rebord thallin mince est refoulé progressivement par le développement du rebord propre épais orange clair; ses spores sont beaucoup plus larges (7-10 µm), presque rhomboïdales, et ses pycnidiospores sont plus petites, de 2-3 × 1 µm.

Caloplaca aractina a un thalle continu ou fendillé-aréolé gris plombé, des apothécies à disque brun rouge sombre et un rebord thallin très épais ; il se développe dans des régions plutôt sèches.

Bibliographie

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