Association Française de Lichénologie - Les champignons lichénisés de France - AFL


 
 
 
 
 
 

Gyalecta hypoleuca (Ach.) Zahlbr. - [-ID 3-]

Photos 1-6 F. Guilloux, JP Gavériaux et O. Gonnet - session AFL Luberon 2009 - Vaucluse - (84) -
Texte et photo 7 Jean-Michel Sussey - 28/8/2018 -
Mont-Saxonnex - Haute-Savoie - (74) -


 

Ascomycota - Lecanoromycetes - Ostropales - Gyalectaceae

 

Thalle : crustacé épilithique, non lobé au pourtour, fendillé, blanc rosé (à l'état frais), blanc jaunâtre ou grisâtre, mince, mat.

Photosymbiote : Trentepohlia.  

Chimie : R-.

Apothécies : nettement urcéolées, 0,3-0,6 mm de Ø, urcéolées, enfoncées dans la roche, à disque rouge orangé accompagné d'une marge blanchâtre, épaisse, persistante, recouvrant complètement le disque au départ, fendue radialement, blanc grisâtre. Asques octosporés, allongés à partie supérieure (tholus) non épaissie.

Ascospores fusiformes, à 5-7(9) cloisons transversales, rarement submurales, sans périspore visible en microscopie optique, incolores, 20-38 × 4,5-7 µm.

Habitat : espèce saxicole, calcicole. Sur des parois verticales ou inclinées, dans des emplacements parfois protégés par des encorbellements, dans des stations à air ambiant humide, bien éclairées mais non directement au soleil. De l’étage supraméditerranéen à l’étage subalpin (optimum au montagnard).

Assez peu rare.

 

Étymologie : Gyalecta vient du grec « gyalon » = cavité, et du grec « lecton » = récipient (allusion à la forme urcéolée des apothécies) / hypoleuca vient du grec « hypo » = dessous et du grec « leucos » = blanc (allusion à la face inférieure blanche).

 

Synonymes : Gyalecta exanthemoides (A. Massal.) Zahlbr., Gyalecta gyalectoides (A. Massal.) Lindau, Gyalecta thelotremoides (Nyl.) Jatta, Lecidea thelotremoides Nyl., Petractis hypoleuca (Ach.) Vězda, Thelotrema gyalectoides A. Massal.

 

Remarques : Chez Gyalecta jenensis var. jenensis les spores sont moins longues (12-25 µm), plus larges (6-10 µm) et ne possèdent que 3 cloisons.

- Ramonia calcicola a un thalle crustacé épisubstratique, des apothécies urcéolées plus petites, avec uniquement un rebord propre non fissuré radialement, contenant des cellules anguleuses, des spores fusiformes plus petites à 3-5 cloisons transversales et possède un photosymbiote du genre Trentepohlia.

- Les Petractis ressemblent beaucoup aux Gyalecta mais leur thalle est endolithique et héberge un cyanosymbiote à Scytonema.

 

Bibliographie

- Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue des lichens et champignons lichénicoles de France métropolitaine. 2e édition revue et augmentée (2017). Édit. Association française de lichénologie (A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p.

- Canals et Gómez-Bolea, 1992. Ramonia calcicola, a new lichen species from Catalonia, Spain. The Lichenologist 24(3) : 308-311.

 

Cette espèce a fait l'objet de l'une des 16 fiches du débutant

publiées dans le bulletin AFL 2019-2 par Jean-Michel Sussey

 


 

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