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		 Ascomycota - Lecanoromycetidae - 
		Lecanorales - Ramalinaceae   
		Thalle : squamuleux, 
		formé de squamules (1-3 mm) irrégulièrement globuleuses ou en forme de 
		vésicules, à peu près lisses, éparses ou rapprochées et ± denses. 
		grisâtres, blanchâtres, 
		souvent recouvertes d'une pruine bleuâtre, mais pouvant être brunâtres 
		en absence de pruine 
		
		Photosymbiote :
		algue verte (autre que trentépohlia). 
		Chimie : 
		thalle et médulle R- ; épithécium sous microscope contenant le pigment 
		gris de sedifolia K+ violet et N+ violet. 
		 
		
		Apothécies : convexes ou concaves, noires, avec un rebord 
		bien visible lorsqu’elles sont jeunes. Aspect de « terre labourée » ou 
		de « feuille d’orpin » (sedum). 
		
		
		Microscopie : Épithécium noir verdâtre ou brun foncé, 
		hypothécium brun-rouge ou brun foncé. Épithécium contenant souvent des 
		cristaux d'oxalate de calcium.  
		
		Spores plus ou moins fusiformes à 
		une cloison, par huit de 12-25 × 2-5 µm.  
		
		Habitat :
		Saxicole, calcicole, sur sol dans des tonsures de pelouses ou 
		dans les fentes et anfractuosités de rocher ou sur vieux murs en ciment, 
		terricole ou muscicole, plus rarement saxiterricole, sur sol 
		calcaire. Dans des stations à air ambiant très variable, soumises à tous 
		les temps y compris la neige mais en général bien éclairées et même 
		exposées au soleil. De l’étage thermoméditerranéen à l’étage alpin.   
		
		Très répandu partout. C'est 
		l'espèce la plus fréquente du genre Thalloidima. 
		  
		
		
		Étymologie
		: Thalloidima 
		vient du grec « tallos » = jeune pousse, thalle et 
		du grec « oidema » = tumeur (allusion à l’aspect 
		général du thalle qui ressemble à une tumeur, une croûte) ; 
		sedifolium vient du latin « sedum » = orpin et du 
		latin « folia » = feuille (à aspect de feuille 
		d’orpin).  
		  
		
		Remarques 
		: Bien reconnaissable à sa couleur plus ou 
		moins bleutée et ses apothécies noires. Dans les petites anfractuosités 
		de rocher se trouve là ou la terre et la mousse se sont accumulées.
		On la trouve sur sols très calcaires. 
		
		  
		
		
		Bibliographie 
		
		Clauzade G. et Roux C., 1985. 
		Likenoj de Okcidenta Europo. Bull. Soc. bot. Centre-Ouest, 
		n° spec.7 : S.BC.O. édit., 17200 St-Sulpice-de-Royan, 893 p. 
		(p.753 – n° 9). 
		
		Nimis P. L. & 
		Martellos S., 2001. The Information System on Italian Lichens. 
		Dept. of Biology, University of Trieste. – http://dbiodbs.univ.trieste.it/ 
		
		Ozenda P. et Clauzade G., 1970 –
		Les Lichens.  Masson et Cie édit., 801 p.  (p. 
		416 – n° 1063). 
		
		Smith C. W., 
		Aptroot A., Coppins B. J., Fletcher A., 
		Gilbert O. L., Paris, 
		James P. W. et Wolseley P. A., 2009. The lichens 
		of Great Britain and Ireland. The British Lichen Society and the 
		Natural History Museum Publications édit., London, 1046 p. (p. 901, n° 
		1416). 
		
		Van Haluwyn C., Asta J., Boissière 
		J.-C., Clerc Ph., avec la collaboration de Gavériaux J.-P., 2012. 
		Guide des lichens de France. Lichens des sols. 
		Belin édit., Paris, 224 p. (p. 104). 
		
		Wirth V., 1995. 
		Die Flechten Baden-Württembergs (Tome 2). Ulmer édit., 
		Stuttgart,1006 p. (p. 917).  
		  
		
			
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								Cette espèce a fait l'objet d'une fiche 
				détaillée dans le bulletin AFL 2020(2) 
				
				
								dans le cadre des fiches du débutant publiées 
				depuis 2002 par Jean-Michel Sussey  | 
			 
		 
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