|  | Ascomycota - Lecanoromycetideae - 
		Ostropales - Porinaceae   
		Thalle : 
		crustacé, non lobé au 
		pourtour, épisubstratique, continu ou fendillé, mince, à surface plus ou 
		moins lisse ou finement granuleuse, de gris blanchâtre à gris brunâtre 
		ou vert brunâtre. 
		Photosymbiote : 
		algue verte Trentepohlia. 
		Chimie : 
		cortex R- ; hyménium I- ; 
		involucrellum avec pigment noir violacé K+ gris 
		bleuâtre sombre, 
		HCl+ 
		pourpre ou rouge pourpre. 
		Périthèces : 
		0,1-0,4 mm de Ø, de brun foncé à 
		noir, à demi immergés dans le thalle, dispersés ou ± regroupés sans être 
		en amas.  
		Involucrellum 
		assez épais et dimidié, d’un noir légèrement pourpre.  
		Excipulum 
		entourant totalement le périthèce, très mince, brun clair presque 
		incolore. 
		Hyménium 
		incolore ou presque. Paraphyses simples, régulières, minces et non 
		ramifiées. 
		Spores 
		fusiformes, incolores, à 1-3(7) cloisons (en majorité à trois cloisons), 
		par huit, de (17)18-25(29) × (3,5)4-5,5(6) µm.  
		Pycnides noires assez 
		nombreuses, pycnidioconidies oblongues de 2,9-3,3 × 1,2 µm. 
		Habitat :  
		espèce 
		saxicole, calcicole, sur les parois de rochers calcaires, dans des 
		stations à air ambiant humide, ombragées ou très ombragées, plus ou 
		moins protégées des pluies. Étages mésoméditerranéen, supraméditerranéen 
		et collinéen (variante chaude). 
		
		
		Espèce assez 
		rare. 
		   
		Étymologie 
		: Porina 
		vient du latin « porus » = conduit, passage, orifice, trou 
		(allusion à l’ostiole des périthèces) / 
		byssophila vient du latin 
		« byssus » = lin très fin, batiste et du latin « philo » = 
		ami (sans doute allusion à son thalle très fin qui ressemblerait plus ou 
		moins à de la toile de batiste).   
		Remarques  
		 
		- Les Porina 
		ont des asques à paroi non épaissie au sommet (pas de tholus), présentant 
		une forte déhiscence dans K, et des périthèces avec des périphyses 
		indistinctes (nulles ou presque). 
		 
		
		- Porina linearis 
		a un thalle endosubstratique, brunâtre ou rosâtre, un cortex du thalle 
		K+ jaune brunâtre, un excipulum nettement plus épais et des spores un 
		peu moins larges.   
		Bibliographie  
							
							- Roux Cl. et coll., 2017. Catalogue 
							des lichens et champignons lichénicoles de France 
							métropolitaine. 2e édition revue et augmentée 
							(2017). Édit. Association française de lichénologie 
							(A.F.L.), Fontainebleau, 1581 p. 
							
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							Smith C. W., Aptroot A., 
							Coppins B. J., Fletcher A., Gilbert O. L., James P. 
							W. et Wolseley P. A., 2009 – The lichens of Great 
							Britain and Ireland. The British Lichen Society 
							and the Natural History Museum Publications 
							édit., London, 1046 p. (p. 733, n° 1614).   
									
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										Cette espèce a fait l'objet de l'une des 16 fiches 
										du débutant 
										
										publiées dans le bulletin AFL 2019-2 
										par Jean-Michel Sussey |  |  |